Masques et mascarades

22ème colloque de l’ALEPH et du CP-ALEPH

Samedi 29 mai 2021

Pendant la pandémie, n’avons-nous pas fait la même expérience, non sans inquiétante étrangeté, à la vue de nos semblables tous uniformément masqués dans la rue ? Et la psychanalyse elle-même n’en a-t-elle pas été affectée : nouvelles expériences de séances le visage masqué, surprises de la défiguration, et, alternativement, visages démasqués en vidéo ou absents au bout du fil ?

Le masque est entré dans l’histoire de la psychanalyse, tout à son début, lorsque Freud a fait pour la première fois l’« analyse complète d’une hystérie ». Face à la belle indifférence de Fraülein Élisabeth von R., il s’est souvenu d’une phrase du Faust de Goethe – « ce petit masque-là fait augurer un sens caché ». Or il n’y avait rien de substantiel sous ce masque, il fallait juste faire parler le symptôme de conversion de la jeune fille – une paralysie signifiant un désir refoulé.

Lire la suite de l’argument

En visioconférence

Programme