Marnie dans le film de A. Hitchcock, « Pas de printemps pour Marnie »
(Visible en streaming à http://url.exen.fr/86265/)
17 place Leclerc, 59000, Lille, métro Cormontaigne, e.fleury@nordnet.fr, 06 89 73 62 43
Marnie dans le film de A. Hitchcock, « Pas de printemps pour Marnie »
(Visible en streaming à http://url.exen.fr/86265/)
Déjà, la lecture de « L’élimination », était un choc….
Vient maintenant le film écrit et réalisé par Rithy Panh, « L’image manquante ».
Dans ce film, il y a deux sortes d’images. Continuer la lecture de « « L’image manquante » de Rithy Panh »
Gérad Wacjman avait parlé de l’objet du siècle: avec Jochen Gerz, vient le « monument invisible », « 2146 pierres » (2146 pavés d’une allée sont extraits, gravés chacun au nom d’un cimetière juif disparu, puis remis en place face gravée vers le sol).
Cela permet d’affirmer une absence. La trace étant effacée. Peut-être que cette idée a guidé l’auteur du mémorial des deux tours ?
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Wacjman G., « L’objet du siècle« , Verdier, 1999
Elyn Saks est professeur de droit, de psychologie et de psychiatrie à l’USC Gould School of law (Southern California). Elle témoigne et ça percute !
Son témoignage est visible sur cette page : http://www.ted.com/talks/elyn_saks_seeing_mental_illness.html
Voici quelques citations :
« Tout le monde devient psychotique à sa façon »
« Il n’y a pas « des schizophrènes », il y a des personnes atteintes de schizophrénie. Et ces gens peuvent être votre conjoint, votre enfant, votre voisin, votre ami,votre collègue…. ».
« Les associations libres consistent à assembler des mots qui peuvent sembler très semblables mais qui n’ont pas de sens. Et si les mots se mélangent suffisamment, on appelle ça « une salade de mots ».
« l’esprit schizophrénique n’est pas divisé mais, brisé ».
Continuer la lecture de « « Tout le monde devient psychotique à sa façon », Elyn Saks »
Publié par Paul Jorion, « Le cauchemar »
Il est très utile de lire Enro sur l’EBM (Evidence Based Medecine, une branche de la recherche médicale qui s’appuie sur les statistiques) vue par Grey’s anatomy, la série TV portant sur le milieu des chirurgiens :
« Le téléspectateur réalise alors en creux que l’exercice de la médecine est autant un art qu’une science ou une technique, autant une activité contingente et subjective que l’application stricte de méthodes dont l’efficacité a été rigoureusement démontrée. Cela semble évident ? Et pourtant ! Pendant que la communauté médicale s’écharpe autour de l‘evidence-based medicine (EBM) anglo-saxonne, c’est-à-dire la médecine basée sur les preuves, le patient est ravalé au rang d’une unité statistique plutôt que d’un individu singulier. Pour les partisans de l’EBM, la statistique des essais cliniques randomisés et des méta-analyses fait force de loi et peut importe la cohorte minoritaire, seule compte le résultat de la cohorte majoritaire. Les cas isolés ou allant à l’encontre du courant actuel sont redéfinis en anecdotes, en artefacts ou paradoxes ».
Lire l’article complet de Enro
« Mon petit frère de la lune » est un film d’animation réalisé par Frédéric Philibert.
A voir absolument, toutes affaires cessantes !
A voir là : https://frama.link/Yp-GRuUZ
Samedi 6 avril 2013, à la SKEMA de Lille (Euralille), amphi A
» Explorant l’enfance où se joue l’avenir d’un être humain, la psychanalyse ne pouvait pas négliger ce que Freud appela « l’occupation la plus chère et la plus intense de l’enfant », – le jeu. En 1908, il le met à la base même de « l’activité poétique », issue de celle du fantasme. Tout enfant se comporte, selon lui, comme un poète ; il crée son propre monde. Dans son séminaire Les psychoses, Lacan entérine cette idée que le poète engendre un monde. Par contre, les Mémoires d’un névropathe du Président Schreber ne relèvent pas de la poésie, car leur auteur n’y crée pas un monde à lui, il décrit son aliénation extrême, étant donné qu’il est devenu l’objet de la jouissance de l’Autre. Freud prend, comme d’ailleurs l’enfant lui-même, le jeu très au sérieux : « Il serait alors injuste de dire qu’il ne prend pas ce monde au sérieux; tout au contraire, il prend très au sérieux son jeu, il y emploie de grandes quantités d’affect. Le contraire du jeu n’est pas le sérieux, mais la réalité1 ». Freud a raison d’y rajouter que l’enfant distingue fort bien la réalité et le monde de ses jeux et appuie même souvent son monde sur des objets réels. N’a-t-il pas observé comment son petit-fils Heinerle a su répondre au départ de sa mère et plus précisément à l’alternance de la présence et de l’absence de celle-ci par le jeu d’une bobine où il saluait l’apparition et la disparition de cet objet par deux sons que Freud interpréta comme les mots fort (absent) et da (ici) ? »
L’ALEPH et le CP-ALEPH, avant leur colloque « Jeux d’enfant », vous proposent d’assister à la projection, suivie d’un débat, du film iranien de Hana MAKHMALBAF: LE CAHIER
Renseignements: ibaldet@aleph-savoirs-et-clinique.org, 06 24 68 26 42
La soirée se déroulera à l’URIOPPS, centre Vauban
Il est prouvé que la psychanalyse est un traitement efficace à long-terme.
L’étude de Brett D. Thombs et de ses collaborateurs, du département de psychiatrie de l’université Mc Gill de Montreal, Quebec, Canada, a porté sur l’efficacité de la psychanalyse (psychothérapie psychodynamique à long-terme). Cette étude est publiée dans le prestigieux journal américain de médecine (JAMA).
Il s’agit d’une méta-analyse, c’est-à-dire de l’analyse des résultats de plusieurs autres études qui sont comparées entre elles. A propos de patients souffrant de troubles complexes comme des troubles de la personnalité, ou des troubles dépressifs et anxieux.
Les résultats de cette étude montrent la supériorité de la psychanalyse aux psychothérapies courtes (c’est-à-dire les thérapies comportementales).
La conclusion de cette étude est claire et nette : « Il est évident que les psychothérapies psychodynamiques à long-terme sont un traitement efficace pour des troubles mentaux complexes » (« There is evidence that long-term psychodynamic psychothérapy is an effective treatment for complex mental disorders »).
Référence Brett D. Thombs, Marielle Bassel, Lisa R. Jewett, « Analyzing Effectiveness of Long-term Psychodynamic Psychotherapy », JAMA, 2009, 301(9), 930
Extrait de l’article : http://jama.ama-assn.org/content/301/9/930.1.extract
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Brett D. Thombs, PhD, brett.thombs@mcgill.ca;
Marielle Bassel, BA;
Lisa R. Jewett, BA, Department of Psychiatry, McGill University, Montreal, Quebec, Canada
To the Editor: Drs Leichsenring and Rabung1 reported that long-term psychodynamic psychotherapy (LTPP) is more effective than shorter forms of psychotherapy for complex mental disorders based on a between-group effect size of 1.8 from 7 comparative trials that they meta-analyzed. The authors did not indicate that they were concerned about this and other surprisingly large effect sizes they reported.
Between-group effect sizes can be presented as group differences in terms of standard deviations or as point biserial correlations between group (eg, LTPP vs shorter-term therapies) and treatment effect. They are equivalent and convertible using a formula or tables.2 The authors, however, apparently erroneously calculated within-group pre-post effect sizes and point biserial correlations between group and within-group effect sizes, which is altogether different. It seems that they converted these correlations between group and within-group pre-post effect sizes to produce deviation-based effect sizes that do not appear reasonable.