L’appel des appels

Alors que nos métiers respectifs, qu’il s’agisse de la santé, du soin, du travail social, de l’éducation, de la recherche, de la justice, de l’information et de la culture, subissent une attaque sans précédent de la part du gouvernement – alors que des appels de réaction et de protestations sont lancés par dizaines dans le pays – le temps est venu, nous semble-t-il, de coordonner ces différents mouvements et d’en tirer tout le sens politique.

Si cette initiative rencontre votre adhésion, nous vous proposons :
- de signer cet appel
- de le faire signer en le relayant dans tous les cercles et réseaux auxquels vous avez accès. Mais aussi et afin "d’étendre le domaine de la lutte :
- de participer à la réunion de coordination du 31 janvier, qui aura lieu, de 10 h à 18 h, au "104 rue d’Aubervilliers", à Paris, au cours de laquelle le pays réel se fera entendre à travers les témoignages des professionnels en lutte et devrait faire émerger des propositions d’actions transversales pour l’avenir.

S’inscrire à la journée du 31 janvier (par courriel) —- Soutenir l’appel —– voir les autres signataires

Appel des appels

« Nous, professionnels du soin, du travail social, de l’éducation, de la justice, de l’information et de la culture, attirons l’attention des Pouvoirs Publics et de l’opinion sur les conséquences sociales désastreuses des Réformes hâtivement mises en place ces derniers temps.

A l’Université, à l’École, dans les services de soins et de travail social, dans les milieux de la justice, de l’information et de la culture, la souffrance sociale ne cesse de s’accroître. Elle compromet nos métiers et nos missions.

Au nom d’une idéologie de "l’homme économique", le Pouvoir défait et recompose nos métiers et nos missions en exposant toujours plus les professionnels et les usagers aux lois "naturelles" du Marché. Cette idéologie s’est révélée catastrophique dans le milieu même des affaires dont elle est issue.

Nous, professionnels du soin, du travail social, de l’éducation, de la justice, de l’information et de la culture, refusons qu’une telle idéologie mette maintenant en "faillite" le soin, le travail social, l’éducation, la justice, l’information et la culture.

Nous appelons à une Coordination Nationale de tous ceux qui refusent cette fatalité à se retrouver le 31 janvier 2009 à Paris. »
Le 22 décembre 2008,
Roland Gori et Stefan Chedri

185 premiers signataires ont soutenu cet Appel des appels le 9 janvier 2009

Vous pouvez soutenir cet appel en le signant et rejoindre les premiers signataires dont les noms suivent ci-dessous :

S’inscrire à la journée du 31 janvier (par courriel) —- Soutenir l’appel —– voir les autres signataires

Alain Abelhauser, Professeur à l’Université de Rennes, Psychanalyste

Alain Abrieu, psychiatre de secteur, Marseille

Anne Alix, Cinéaste

Isabelle Alix, cadre action sociale et socio-cult

Gilles Amado, Professeur de Psychosociologie des organisations au Groupe HEC, co-rédacteur en chef de la Nouvelle Revue de Psychosociologie.

Paul Arnault, psychologue clinicien et doctorant en sociologie (EHESS).

Olivier Apprill, Journaliste Arte

Michel Arrivé, écrivain, professeur émérite de linguistique à l’Université de Paris 10 Nanterre

Christine Attali Marot, médecin, membre de l’association Enfance et Musique et présidente de la commission petite enfance de l’UNIOPSS

Patricia Attigui, Professeur des Universités, Paris 10 Nanterre, Psychanalyste

Nicole Aubert, sociologue, psychologue et professeur à l’Ecole Supèrieure de Commerce de Paris

Marie-Frédérique Bacqué, Professeur de psychopathologie à l’Université de Strasbourg, psychanalyste.

Clémentine Baert, comédienne

René Barbier, Professeur émérite de Sciences de l’éducation, Université Paris 8, éditeur du "journal des chercheurs"

Christine Bellascabane, Pédiatre, anthropologue, Vice-Présidente du SNPMI

Miguel Benasayag, philosophe et psychanalyste

Fethi Benslama, Professeur Université de Paris 7 , Psychanalyste

Patrick Bensoussan, Pédopsychiatre

Claire Bernadac Rigal, Pédopsychiatre PH temps plein en disponibilité Hôpital Erasme

Elie JF Bernard Psychanalyste

Michèle Bertrand, Professeur émérite des Universités, Psychanalyste

Dominique Besnard, psychologue, directeur du département des Politiques Sociales aux CEMEA

Sophie Bialek, Psychiatre, psychanalyste, membre de la Société pour l’Action et la Recherche en Psychiatrie

Josiane Bigot, Magistrat, Présidente de l’Association Thémis

Philippe Bigot, consultant, intervenant sur les risques psychosociaux et la souffrance au travail

Claudine Blanchard-Laville, professeure de sciences de l’éducation à l’université Paris Ouest Nanterre la Défense

Valérie Blum, psychologue clinicienne, présidente du CV CMPP sud-est, Marseille

Sandra Boehringer, MC histoire grecque, Université de Strasbourg

Matthieu Bonduelle, magistrat, juge d’instruction à Bobigny, Membre du Bureau du Syndicat de la magistrature

Christian Bonnet, Psychologue clinicien

Jean-Luc Bonniol, Professeur d’anthropologie à l’Université d’Aix-Marseille

Jacques Borgy , psychologue, Secrétaire général adjoint du SNP

Alain Bruel, magistrat honoraire ;membre du conseil supérieur du travail social

Danièle Brun, Professeur émérite Université de Paris 7, Psychanalyste

Christian Cabane, militant des Droits de l’Homme

Marie-Laure Cadart, Médecin, Anthropologue

Yannick Cann, Psychiatre,

Robert Cantarella, Metteur en scène et directeur du 104

Danielle Capgras Baberon, Sage femme formatrice/consultante

Françoise Caron

Paola Casagrande ; psychologue, psychanalyste, à Metz

Barbara Cassin, Philosophe, Directeur de recherche CNRS

Guy Chapouillié, professeur des universités, directeur de l’Ecole Supérieure de l’Audiovisuel (ESAV) de Toulouse

Christophe Chassaigne, Journaliste (France 3)

Michel Chauvière, directeur de recherche au CNRS (sciences politiques)

Stefan Chedri, Psychanalyste, Enseignant à l’Université de Paris IV

Yvonne Coinçon, Pédopsychiatre

Patrick Conrath, Psychologue, rédacteur en chef du “journal des psychologues”

Patrick Coupechoux, Journaliste

Laurence Croix, Maître de Conférences à l’université Paris X, membre active RESF Paris

Corinne Daubigny, Psychanalyste, formatrice en travail social

Christine Davoudian, Médecin de PMI (Conseil Général)

Bernard Debail, Librairie Lipsy

Angélique Del Rey, philosophe et enseignante

Marie-José Del Volgo, MCU-PH et Directeur de recherche à l’université d’Aix-Marseille

Pierre Delion, Professeur de Pédopsychiatrie, Chef de service Université de Lille

David De Pas, Membre du Bureau national du Syndicat de la magistrature

Catherine Dolto, haptopsychothérapeute et écrivain

Jean-Pierre Drapier, Medecin-directeur du CMPP d’Orly Président de l’ANCMPPT Vice-président de la FAN des CMPP

Didier Dreyfuss, Professeur de Réanimation Médicale, Chef de Service, Université Paris-Diderot

Marie-Françoise Dubois-Sacrispeyre, éditrice, éditions érès

Dany-Robert Dufour, professeur à l’Université de Paris 8 en philosophie de l’éducation, directeur de programme au Collège International de Philosophie

Michel Dugnat, pédopsychiatre

Bernard Durand, Président de la FASM Croix marine

Joël Dutertre, médecin (Mission Locale Clichy sous Bois / Montfermeil)

Philippe Duval, Directeur de Psychomedia

Claude Egullion, Gynécologue-Obstétricienne, Médecin coordinateur-Présidente de la CME Maternité des Bluets-Hôpital P Rouquès

Vincent Estellon, MCU Université de Paris 5

Roger Favre, Professeur d’Oncologie médicale à l’université d’Aix-Marseille 2

Anne-Marie Fernez, orthophoniste et psychanalyste

Fondation Copernic

FNAME (Fédération Nationale des Associations de Maîtres E)

FNAREN : Bureau national de la Fédération nationale des associations des rééducateurs de l’Education nationale (engagée dans "Sauvons les RASED" , "Un pays, une école, notre avenir")

Jean Fourton, artiste plasticien et psychanalyste

Jean Furtos, Psychiatre des hopitaux Ingrid France, Maître de Conférences en Economie Politique – Université Grenoble II

Jean Claude Fritz, Université de Dijon Politologue

Marie Thérèse Fritz, Pediatre -Medecin PMI

Ignacio Garaté, Psychanalyste à Bordeaux et à Paris

Tristan Garcia-Fons, pédopsychiatre, psychanalyste, responsable de la commission scientifique de la FAN.CMPP

Patrick Geffard, Enseignant et rééducateur

Sophie Genin, formatrice en français à l’IUFM de Lyon, site de l’Ain

Nathalie Georges-Lambrichs, Psychanalyste, Présidente des psychologues freudiens

François Gèze, éditeur

Sylviane Giampino, psychanalyste, psychologue petite enfance

Yves Gigou, formateur Ceméa Infirmier de secteur psychiatrique

François Giordani, Conseiller à la Cour d’Appel de Nancy

Pascale Giravalli, Citoyenne et Psychiatre

Bernard Golse, Professeur de Pédopsychiatrie à l’Université de Paris 5 et Chef de service à Necker

Roland Gori, Professeur de Psychopathologie à l’Université d’Aix-Marseille, Psychanalyste

Anne Gorouben, Artiste peintre

Geneviève Guicheney, Conseil en développement durable

Philippe Guillou, Médecin généraliste, président de la société médicale Balint. Strasbourg

Alain Hahn, Magistrat

Mohammed Ham, Professeur à l’université de Nice

Marc Hayat, Psychiatre,psychanalyste, Vice-Président de la Conférence des Présidents de CME du secteur Privé Non Lucratif

Benoit Helme, journaliste

Catherine Herszberg, Journaliste et écrivain

Richard Horowitz, Pédopsychiatre, Président de la Fédération nationale des CMPP

Benjamin Jacobi, professeur à l’Université d’Aix-Marseille, psychanalyste

Ollivier Joulin, Membre du Bureau national du Syndicat de la magistrature

Saul Karsz, philosophe, sociologue, consultant

Pascal-Henri Keller, Professeur à l’Université de Poitiers, Psychanalyste

Louise L. Lambrichs, Ecrivain, philosophe, critique littéraire, chercheur indépendant

Laurie Laufer, MCU à l’Université de Paris 7, Psychanalyste

Camille Laurens, écrivain

Christian Laval, sociologue, Paris X Nanterre

Philippe Lavergne, Psychiatre des Hôpitaux Chef de Service PSYCHIATRIE DE L’ENFANT ET DE L’ADOLESCENT 5e Intersecteur des Hauts-de-Seine

Véronique Le Berre , Magistrat

Laurent Le Vaguerèse, Psychiatre, psychanalyste responsable du site oedipe.org

Joëlle Léandre, Artiste-contrebassiste

Jean-Pierre Lebrun, Psychanalyste

Philippe Lecorps, Psychologue en santé publique

Fabrice Leroy, Psychologue, Maître de conférences en psychopathologie (université de Lille 3)

Serge Lesourd, Professeur à l’Université de Strasbourg, Psychanalyste

Daniel Liotta, Philosophe

Samuel Luret, Journaliste Canal Plus

Gérard Macé, Poète

Jean-Claude Maleval, Professeur à Rennes 2

Catherine Mandouze, Psychologue scolaire, présidente de l’Association Départementale des, Psychologues de l’Education Nationale de Gironde

Christine Massac, psychiatre

Catherine Mathelin-Vanier , Psychanalyste Hôpitaux de Saint-Denis

Marc Maximin, Psychiatre, Président de l’ACLIMSS

Philippe Meirieu, Professeur de Sciences de l’Education à Lyon 2

Ginette Michaud, psychiatre, psychanalyste, ex-maître de conférences à l’Université de Paris 7

Sylvain Missonnier, Professeur à l’Université de Paris 5

Laurence Mollaret, Membre du Bureau national du Syndicat de la magistrature

Marie-José Mondzain, Directeur de recherche au CNRS

Hubert Montagner, Dr d’état en Psychophysiologie Professeur des Universités en retraite, ancien Directeur de Recherche de l’INSERM dans les domaines de la Psychophysiologie, du développement normal et pathologique de l’enfant et de la chronobiologie

Joseph Mornet, psychologue au Centre psychothérapique Saint Martin de Vignogoul, administrateur de la fédération d’aide à la santé mentale Croix Marine

Liane Mozère, Sociologue, Professeure des Universités émérite

Laurent Mucchielli, Directeur de recherches au CNRS (Sociologie)

Claude Nachin, psychiatre psychanalyste retraité, ancien chargé de cours de psychopathologie à l’Université de Picardie Jules verne- Amiens

Françoise Neau, psychologue clinicienne, MCU à l’Université de Paris 7

Pascal Ourghanlian, Enseignant spécialisé Référent pour la scolarisation des élèves handicapés, Membre du collectif Pasde0deconduite, Co-administrateur du Forum des enseignements spécialisés

Jean Oury, Médecin directeur de la clinique de la borde, cour cheverny

Jacques Pain, Professeur des Universités émérite

Brigitte Patzold, Journaliste

Eliane Perasso

Emmanuelle Perreux, Membre du Bureau national du Syndicat de la magistrature

Philippe Petit, Journaliste à France Culture et à Marianne

François Pommier, Professeur à l’Université de Nanterre

Serge Portelli, magistrat, Vice président du tribunal de grande instance de Paris, Membre du Syndicat de la Magistrature

Rémy Potier, MCU Psychologie Clinique, Université Lumière Lyon 2, psychanalyste

Jeanny PRAT, enseignante en Clg et formatrice IUFM (PE, PCL)

Jean-Louis Quéheillard, psychologue

Alain Rabatel, Professeur des Universités en Sciences du Langage Université Claude Bernard-Lyon 1 (Iufm)

Etienne Rabouin, Psychologue « Comité de Vigilance des CMPP de l’Ouest »

Henri Raczymow, écrivain

Clémentine Rappaport, pédo-psychiatre, responsable unité d’hospitalisation pour adolescents, Hôpital Robert Ballanger, Aulnay-sous-Bois.

Natacha Rateau, Membre du Bureau du Syndicat de la magistrature

Patrick Rayou, professeur de sciences de l’éducation, Université de Paris 8

Alain Refalo, professeur des écoles

Danielle Rodot, Médecin de PMI responsable de la circonscription d’Uzès, Conseil Général du Gard

Jacob Rogozinski, Philosophe

Jean-Claude Rouchy, Psychanalyste, Rédacteur en chef de Connexions et de la Revue de Psychothérapie Psychanalytique de Groupe

Marie-Odile Rucine, psychologue

Pierre Sadoul, Psychiatre

Guy Sapriel, Psychiatre, Psychanalyste

Karim Sarroub, psychanalyste et écrivain

Marie-Jean Sauret, Professeur Toulouse Le Mirail, Psychanalyste

Claude Schauder, Psychologue, psychanalyste, Professeur associé de psychopathologie à l’Université de Strasbourg

Nicole Schauder, médecin de santé publique, Directrice du Collège Régional d’éducation à la santé d’Alsace et directrice adj. de l’Observatoire Régional de la santé d’Alsace

Joshka Schidlow , journaliste

Pierre Sidon, Psychiatre, psychanalyste, membre de la Société pour l’Action et la Recherche en Psychiatrie

Bernard Sigg, psychanalyste retraité

Evelyne Sire-Marin, magistrat, membre de la fondation Copernic

Françoise Sironi, MCU à l’Université de Paris 8, Psychologue clinicienne, Expert près la Cour d’Appel de Paris

André Sirota, Professeur émérite, psychopathologie sociale et anthropologie psychanalytique, Université Paris Ouest Nanterre La Défense, psychanalyste

Monique Soula Desroche, Psychanalyste, Analyste de Groupe et d’Institution

Antoine Spire, Journaliste et écrivain

Bernard Stiegler, philosophe, président d’Ars Industrialis

Rajaa Stitou, MCU à l’Université de Montpellier 3, Psychanalyste

Pierre Suesser, pédiatre en protection maternelle et infantile

Syndicat de la magistrature

Philippe Tabarly, Cinéaste

Dominique Terres-Graille, Psychiatre, Fédération des CMPP

Bernard Toboul, psychanalyste

Gérard Toupiol, Président de la FNAME

Alain Trognon, Professeur des Universités Université Nancy2, Psychologie Sociale

Hélène Vaillé, Pharmacienne et journaliste

Claude Van Reeth, Psychanyste, délégué de l’ IHEP pour la Belgique

Alain Vanier, Professeur à l’Université de Paris 7, Psychiatre-Psychanalyste

Georges Vigarello, directeur de recherche à l’École des hautes études en sciences sociales et co-directeur du Centre Edgar Morin

Christian Volckman, cinéaste

Elisabeth Weissman, Journaliste et essayiste

Anne Zeller-Masson, orthophoniste, vice-présidente du CV CMPP sud-est Marseille

Jean-Michel Zucker, Pédiatre

Les signataires de cet appel des appels se sont activement engagés dans :

Appel des enseignants en résistance

AUSPAN

Collectif Liberté Egalité Justice (CLEJ)

La nuit sécuritaire

La prévention prise en otage, la répression à tous les étages

Les droits des étrangers ne peuvent se réduire à un marché

Les élèves en difficulté à l’école ne sont pas tous des enfants handicapés !

Manifeste de la désobéissance

Manifeste des innombrables

Manifeste des menteuses

Manifeste pour des Etats généraux des droits et des libertés

Mobilisation pour la libération de la recherche

Mouvement pour une parole politique des professionnels du champ social MP4

Non à EDVIGE

Non à la destruction de la psychiatrie publique et de secteur

Non à la perpétuité sur ordonnance !

Non au contrôle génétique de l’immigration

Nous refusons la politique de la peur

Pas de 0 de conduite pour les enfants de trois ans

Pour le retrait de Base-élèves

Publier ou périr

Réseau education sans frontières

Sauver l’hôpital public

Sauvons l’université

Sauvons la clinique

Sauvons la recherche

Sauvons les rased

Se moquerait-on du livre et de la lecture ?

Un pays, une école, notre avenir

Universitaires contre une immigration jetable


signer la pétition —– voir les autres signataires

Résolution de soutien à l’appel public des Psychanalystes et Psychothérapeutes britanniques concernant la situation de la Psychothérapie et de la Psychanalyse en Grande-Bretagne

 







Participants à textura, un groupe psychanalytique orienté par Freud et Lacan à Köln (Cologne, Allemagne), nous sommes très préoccupés d’apprendre que la pratique de la psychanalyse pourrait bientôt devenir impossible en Grande‐Bretagne du fait que la plupart des pratiques psychanalytiques seraient rendues illégales. Il s’agit des standardisations actuellement envisagées de la psychothérapie, dans laquelle le législateur britannique inclut aussi la clinique psychanalytique et sa pratique dans la cure analytique. Le Health Professions Council britannique a reçu pour mission d’établir des standards nationaux pour toute activité psychothérapique. A cet effet ont déjà été élaborées plus de 450 règlementations qui s’appliqueraient à toute thérapie psychanalytique. Feraient partie de ces prescriptions, qui se verraient imposées à chaque psychanalyste mais aussi à chaque thérapeute, des règlements qui fixeraient presque tous les aspects du cadre, de la pratique et du style du travail psychanalytique et psychothérapique. Elles concerneraient, par exemple, le moment, où une intervention devrait être posée, des instructions sur l’expression de « sentiments appropriés », jusqu’au but recherché par ce processus. La fin d’une cure psychanalytique comme de diverses psychothérapies ne serait donc conditionnée ni par la parole de ceux qui s’adressent à un psychanalyste ou à un psychothérapeute, ni par l’orientation de celui‐ci, ni par la singularité de l’accomplissement de chaque travail. L’espace à protéger du travail analytique et psychothérapique serait ainsi détruit et rendu impossible. Comme nous avons pu le savoir, la grande majorité des psychanalystes praticiens ainsi que des psychothérapeutes en Grande‐Bretagne – malgré leurs différences théoriques – s’accordent sur le fait qu’une telle intervention est inacceptable pour tous ceux qui pratiquent la psychanalyse en tant qu’analysant ou analyste, et qu’en outre différentes formes de psychothérapie deviendraient impossibles du fait de ne pas être « standardisables ».


Orientés par Lacan, nous sommes convaincus que cette régulation de la psychanalyse et de la psychothérapie qui est poussée à l’ extrême en Grande‐Bretagne, mais qui existe dans toute l’Europe, contredit fondamentalement non seulement la théorie et la pratique des découvertes Freudiennes, dont principalement l’inconscient, mais aussi les travaux d’autres psychanalystes qui ‐chacun à sa façon‐ ont poursuivi la cause de Freud et ses questions. La lecture par Lacan de l’oeuvre de Freud et ses apports à la pratique et la théorie de la psychanalyse nous montre le chemin à suivre. Cette orientation comprend également ce que Lacan a lui‐même toujours prôné : la considération et l’interrogation des écrits et de la pratique des collègues appartenant à d’autres courants. En Grande‐Bretagne, nommons parmi eux principalement Mélanie Klein, Winfred Bion, Donald Winnicott et Michael Balint. Nous recevons ces ordonnances britanniques si menaçantes également comme une attaque destructrice envers la tradition psychanalytique et sa transmission.


Nous rappelons que la formation du psychanalyste comprend de grandes exigences quant à la qualité de ce travail. En font partie une très longue expérience personnelle de la cure psychanalytique, la lecture des textes fondateurs de la psychanalyse, la participation à des séminaires et groupes de travail, ainsi que la supervision et l’analyse de contrôle. Comme il ne s’agit pas ‐en ce qui concerne la psychanalyse‐ d’une technique « standardisable », mais d’une éthique toujours ouverte à ceux qui viennent avec leur souffrance singulière à la cure par la parole, la psychanalyse ne peut être transmise qu’à travers des cheminements de formation qui durent des années et qui ne sont pas réglables par l’Etat. Ceci implique également, que les psychanalystes sont constamment appelés depuis Freud à questionner leur travail, à échanger de façon critique avec leurs collègues, à reprendre toujours à nouveau leur propre analyse ou à retourner en supervision. L’évaluation requise du travail psychanalytique existe bel et bien depuis son début dans une forme propre et souvent particulièrement intense. Lacan tout particulièrement, mais aussi Freud, ont en outre toujours incité les psychanalystes à analyser de façon critique la mesure du savoir de leur temps.

La transmission de l’expérience particulière de la psychanalyse est soumise à des conditions spécifiques. En font partie sa temporalité propre ainsi que la nécessité de concepts qui tiennent compte du fait qu’il s’agit en psychanalyse finalement de quelque chose d’indisponible. Ceci échappe à la logique de notre société marquée par le néo‐libéralisme. La psychanalyse examine et explore le lien social entre les humains, ainsi que les formes dominantes de la science en questionnant leurs formes de discours et leur rapport au subjectif dans le sens du singulier.


Nous avons l’impression que la psychanalyse et la psychothérapie sont de plus en plus appelées à devenir les moyens d’un contrôle étatique ou social, voire même judiciaire. Il est par l’exemple déjà avéré qu’en Grande‐Bretagne des citoyens soupçonnés de terrorisme doivent être saisis et « traités » dans des cabinets de psychanalystes, ce qui ferait office d’une rééducation.


Toutes ces évolutions méconnaissent qu’il ne s’agit pas en psychanalyse du statistiquement « normable », du rapidement saisissable et fixable, mais du singulier de la parole dans la rencontre entre l’analysant et l’analyste, qui a rapport à des règles de jeu « qui doivent puiser leur signification dans le contexte du plan de jeu » (Sigmund Freud : Zur Einleitung der Behandlung (1913), GW VIII, p.454). Ceci correspond à la cure analytique en tant que travail de culture et contredit l’idée du « citoyen transparent », de la création de normes pour tout et de la possibilité de contrôler les processus de socialisation. Dans cette mesure, nous ne considérons surtout pas les événements en Grande‐Bretagne et dans d’autres pays d’Europe, l’Allemagne y comprise, dans le sens d’intérêts catégoriels proprement dits. Pour nous, l’essence de la psychanalyse que Freud a nommée « travail de culture » est entièrement en jeu. Il s’agit quant à cette essence de l’affirmation de la loi du désir humain face à un Autre compris comme un tout, de l’ Autre de l’Etat et de son autorité. A travers la tentative d’une règlementation de la cure psychanalytique, la « normation » est par contre élevée au niveau de la « loi ».
Pour nous, en Allemagne, ainsi que pour nos collègues anglais, les Etats Généraux en France qui ont pu collecter plus de 15000 signatures en juillet 2008, représentent un espoir. Celles‐ci s’adressent à l’Assemblée Nationale contre d’avantage de régulation des conditions requises pour une installation comme psychothérapeute et pour renforcer le poids de la psychanalyse. Ces « Etats Généraux » comprennent également des psychanalystes de courants théoriques différents.

Nous soutenons avec insistance par cette résolution, également dans le cadre de la solidarité avec le College for psychanalysts à Londres, ainsi qu’avec le Center for freudian and analytic research, les efforts de nos collègues anglais pour rendre intelligible aux administrations sanitaires et aux hommes politiques de leur pays la valeur d’une psychanalyse aussi peu réglementée que possible par l’Etat, et ceci également dans le sens de la tradition démocratique de la Grande‐Bretagne qui donne une valeur particulière au citoyen émancipé. Nous parions par ailleurs sur le fait que le pays qui a accueilli Sigmund Freud lors de son émigration va rester fidèle à la tradition de cette hospitalité par rapport à la psychanalyse, ainsi que pour la transmission de l’oeuvre de ceux qui en Grande‐Bretagne ont repris la cause Freudienne et ont continué à la développer.

Ainsi, nous nous adressons à nos collègues de l’Assoziation für die Freudsche Psychoanalyse (Association pour la psychanalyse Freudienne), des archives Lacan à Brégence (Bregenz), de la Freud‐Lacan‐Gesellschaft (Association de psychanalyse, Berlin), du Psychoanalytisches Kolleg (Collège clinique psychanalytique), du Lehrhaus für Psychoanalyse (Ecole de psychanalyse) à Hambourg, du Kasseler Forum für Psychoanalyse (Forum de psychanalyse) à Kassel, pli à Munich, du Psychoanalytischer Salon Berlin ( Salon psychanalytique à Berlin), du Lacan Seminar à Zürich et du Neue Wiener Gruppe (Nouveau groupe de Vienne, Autriche), avec lesquels nous travaillons depuis de longues années.

Au‐delà de ces associations (germanophones), cet appel et la demande de le signer s’adresse également aux autres cercles psychanalytiques, ainsi qu’à tous ceux qui accordent de la valeur à la cause Freudienne et à la psychanalyse en tant que travail de culture.

Nous allons remettre cette liste de signatures à nos collègues anglais en février 2009 et la communiquer aux Etats Généraux en France dans le cadre de leur engagement « Sauvons la clinique ». Jusque‐là, nous vous invitons à joindre votre signature à cet appel en l’adressant à l’adresse mail de Michael Meyer zum Wischen, Psychanalyste à Köln, Allemagne : praxismzw@web.de

Traduction par Gabrielle Devallet‐Gimpel (Toulouse)

Les auteurs

Klaus Findl, bildender Künstler, Köln

Miriam Goretzki-Wagner, Coach, Bonn

Andreas Hammer, Dipl.-Psych., Köln

Fotini Ladaki-Schmidt, Dipl.-Psych., psychoanalytische Praxis, Köln

Béatrice Ludwig, Linguistin, Köln

Jean-Baptiste Mariaux, PhD., Köln

Dr. med. Michael Meyer zum Wischen, psychoanalytische Praxis, Köln

Karin Schlechter, bildende Künstlerin, Köln

Les signataires:

Karin Adler, Psychoanalytikerin, Paris

Eckhard Bär, Psychoanalytiker, Sozialarbeiter, Suchtherapeut, Kassel

Ute Bergmann-Näher, Ärztin, psychoanalytische Praxis, Rottenburg / Tübingen

Michel Borsotto, Psychoanalytiker, Coaraze Andréa Bryan, bildende Künstlerin, Köln

Cristina Burckas, Lic. Psych., psychoanalytische Praxis, Freiburg

Christine Chagneaud, Psychologin, Psychoanalytikerin, Albi

Patrick Coadou, Employé mairie, Villeneuve Les Bouloc, Psychopathologie clinique université du Mirail, Toulouse.

Prof. Dr. Marcus Coelen, Institut für romanistische Philologie LMU München, Psychoanalytiker, München

Geneviève Condou, Klinische Psychologin, Toulouse

Gabrielle Devallet-Gimpel, Psychiaterin, Psychoanalytikerin, Blagnac

Harold Dielmann, Dipl.-Psych., psychoanalytische Praxis, Köln

Dr. U. Oudée Dünkelsbühler, Dozentin und Psychoanalytikerin, Hamburg

Dr. phil. Susanne Gottlob, Psychoanalytikerin, Hamburg

Marylène Guery, Dipl.-Psych., psychotherapeutisch-psychoanalytische Praxis, Köln

Annemarie Hamad, Psychoanalytikerin, Paris

Maire Jaanus, Professor of English and Comparative Literature, Barnard College/Columbia University, New York, NY

Franz Kaltenbeck, Psychoanalytiker in Paris und Lille, sowie in der medizinisch-psychologischen Abteilung der Haftanstalt Sequedin am Centre Hospitalier Régional Universitaire de Lille

Eva Kiefer, psychoanalytische Praxis, Salzburg

Bernhard Kreuz, Dipl.-Psych., psychoanalytische Praxis, Neckartenzlingen / Tübingen

Ursula Lefkowitz, Psychoanalytikerin, Rambouillet

Dr.med. Chrisian Kläui, Psychiater und Psychoanalytiker, Basel

Christian Kohner-Kahler, Bewährungshilfe, Universität Wien, FH Linz

Corinne Maier, Psychoanalytikerin, Brüssel

Barbara Meyer zum Wischen, Dipl.-Psych., psychotherapeutische Praxis, Köln

Dr.med. André Michels, Psychiater und Psychoanalytiker, Luxemburg und Paris

Catherine Moser-Fride, Dipl.-Psych., Paris IV Sorbonne, psychoanalytische Praxis, Elchingen (bei Ulm)

Andreas Gottfried Müller, Dip.-Psych., psychoanalytische Praxis, Bremen

Dr.med. Peter Müller, Arzt und Psychoanalytiker, Karlsruhe

Susanne Müller, Dipl.-Psych., Kunstwissenschaftlerin, Paris

Prof. Dr. Karl Josef Pazzini, Koordinator des Psychoanalytischen Kollegs; Universität Hamburg, Fakultät für Erziehungswissenschaft, Psychologie und Bewegungswissenschaft, Sektion 1, Bildungstheorie, Bildende Kunst, Hamburg

Univ.-Prof. Dr. August Ruhs, Universitätsklinik für Psychoanalyse und Psychotherapie, Wien

Avi Rybnicki, Psychoanalytiker, Tel Aviv

Pieretta Sakellariou, psychologue clinicienne, plasticienne, Toulouse

Marie-Jean Sauret, psychanalyste (APJL), professeur des universités, Toulouse Dr.med Georges Schmit, psychoanalytische und psychiatrische Praxis, Brüssel

Dr. phil Bernhard Schwaiger, Dipl.-Psych., psychologischer Psychotherapeut, Neustrelitz

Madlen Sell, Dipl.-Psych., Freiburg i. Br.

Véronique Sidoit, Psychoanalytikerin, Paris

Khadija Taoujni, Étudiante en psychothérapie, Paris

Laure Thibaudeau, Psychoanalytikerin, Paris

Dr. med. Michael Turnheim, Universitätsdozent, Psychiater, Psychoanalytiker, Wien, Paris

Dr. Johanna Vennemann-Bär, psychologische Psychotherapeutin, Psychoanalytikerin, Hann.-Münden, Rom

Rivka Warshahawsky, Psychoanalytikerin, Klinische Psychologin, Israel

Mai Wegener, psychoanalytische Praxis, Berlin

Dr. phil. Peter Widmer, psychoanalytische Praxis, Zürich

Mag. Dr. phil. Markus Zöchmeister, psychoanalytische Praxis, Salzburg

 

Appendice

THE COLLEGE OF PSYCHOANALYSTSUK PRESS RELEASE

Under proposed new government guidelines, most forms of psychoanalysis could become illegal in 2009. The Government aims to regulate talking therapies next year and has already started the process of assessing the field. The Health Professions Council has been given the task of regulating talking therapies, with its partner Skills for Health (SfH) charged with developing National Occupational Standards for therapeutic work. Nearly all the psychotherapy and psychoanalytic organisations protested that HPC was inappropriate for talking cures, yet this has been totally ignored and HPC imposed as the regulator. The psychodynamic and psychoanalytic organisations in this country are already regulated by two main bodies (UKCP and BPC) which have been developed through the profession over the last twenty-five years. Each of the member organisations of UKCP and BPC has strict codes of ethics, practice and complaints procedures, and is inspected periodically by the regulatory body. Yet the new developments will render the existing regulatory structures for the most part obsolete. With this comes a new vision of what psychodynamic and psychoanalytic work actually is. For HPC and SfH, psychoanalytic work is seen more as an intervention to be applied – like a drug – TO patients than a long and painstaking work done BY patients. This view of therapy as an external intervention is reflected in the government’s plan to ‘give’ therapy to young Muslims they suspect of harbouring aspirations to terrorism: psychotherapy becomes a tool of social control rather than a choice made by the individual to explore their own life. A consultation process was begun by SfH in 2007, and the results just published in draft form.More than 450 rules have been listed for psychodynamic and psychoanalytic therapy. They dictate every aspect of how therapists should organise their sessions, how they should ‘monitor’ themselves and how they should carry out their work. They go into minute detail about the timing of interventions, the setting of the therapy, its aims – and even the expression of appropriate ‘feelings’. Such an application of externally-imposed rules – most of which were expressly contraindicated by Freud, Jung and the analysts who followed, such as Klein, Lacan and Winnicott – removes the very foundation on which such therapies are based, namely the freedom of both parties to work together authentically and creatively. If these rules are accepted, then it will no longer be possible for analysts – and many therapists – to work in this country. The SfH project shows how analytic work is being forced into the current culture of outcomes, where everything can be predicted in advance and evaluated in relation to the expected results. Analysis, however, involves an open-ended relationship, where results may emerge that were never predicted or even thought of by the person in analysis. The very distinction between conscious and unconscious motivation that lies at the heart of analytic work is ignored by the proposed regulations which encourage a ‘false self’, a box-ticking clinician, always fearful of being watched by the authorities and anxious to please them. If analysis has an aim, it is to help patients free themselves from irrational forms of authority, exactly those that now threaten to constrain the work of analysts. According to the government roadmap, HPC will establish a list of reputable practitioners, which will mean effectively those who adopt their particular formulations as to what psychoanalysis is about. All the documentation published to date by HPC shows a serious misunderstanding of the nature of analytic work, together with a new insistence on ‘good character’ defined in highly rigid ways. If this goes ahead, then members of the public will no longer have the freedom to choose their analyst. Rather, they will have to select a practitioner from a list which only includes those who practise a particular form of therapy. How did this situation come about after the long process of consultation with the profession? The working parties at SfH which have drafted the new rules are made up almost exclusively of members from one single highly partisan grouping, concerned to define psychoanalytic psychotherapy in a very narrow frame. This narrow frame fits a particular technique developed by the Chair of the SfH National Strategy Group together with the Chair of the SfH Working Group known as ‘Mentalization Based Therapy’ (MBT). Some research shows evidence for the value of this technique for particular NHS patient categories, but it represents a tiny minority of the total psychoanalytic therapy that is undertaken, mostly in the private sector. Its techniques and ethical framework are entirely opposed to most traditional psychoanalytic work. The Working Group and the National Strategy group, under these chairs, have excluded contributions which do not meet this narrow frame. SfH had promised seats on the working parties to representatives of other groupings, yet these were then withheld and SfH have admitted that they have not chosen to develop their work democratically. Requests for documents about the consultation process obtained under the Freedom of Information Act have shown astonishing failure to follow proper procedures and the hijacking of the consultation by a small and ambitious group of individuals. Thousands of therapists have been writing to MPs and politicians about the current situation, seeking a recognition of the fact that analytic work cannot be reduced to a set of rules to be mechanistically applied to a patient with predictable outcomes, but involves an exploration of the meaning of an individual’s history which can never be guessed in advance. Analytic work, for the majority of analysts, should be regulated by the bodies established by the profession and not by the State. For more information contact:

Haya Oakley (Site for Contemporary Psychoanalysis) – 07929 559 817 Julia Carne (Psychoanalytic Consortium) – 07774 903204 Darian Leader (Centre for Freudian Analysis and Research) – 07952 520 540 Sian Ellis (Association for Group and Individual Psychotherapy) – 07949 088 963 Joe Suart (The Guild of Psychotherapists) – 07772 510 475 Anne Worthington (The Guild of Psychotherapists) – 07904 870