Dans le contexte polémique de la « santé mentale », il très utile de lire l’article de Alain Erhenberg[1].
Alain Erhenberg[2] est sociologue. Dans cet article, Alain Erhenberg étudie les neurosciences. Il examine à quelle tendance de la philosophie des sciences et de l’histoire correspondent-elle. Erhenberg évite d’aborder le comportementalisme en tant que tel, ce faisant, il montre que les neurosciences s’en passent fort bien.
Erhenberg parvient à expliquer le succès des neurosciences : ce mouvement est issu de la conjonction d’une forte demande sociale (en finir avec la stigmatisation par la maladie et la mise en cause de la famille des patients) et de la promesse de soulager la souffrance par la connaissance du cerveau. Erhenberg considère que les neurosciences font l’impasse sur le social. Continuer la lecture de « Le cerveau n’a pas d’esprit »