Atelier suicide, genre et sexe

Atelier animé par Emmanuel Fleury et Brigitte Lemonnier

mardi 20 novembre, de 21h15 à 23h00  

En Inde, des femmes sont exposées à la violence de leur mari. Par leur immolation, ne protesteraient-elles pas contre l’horreur de cette situation ?
Ce n’est pas ce qu’aurait pensé la philologue Nicole Loraux. Dans la tragédie grecque, le suicide est une « solution de femme et non un acte héroïque », affirme-t-elle. La pendaison surtout, comme celle d’Antigone étranglée dans le noeud de son voile. Où se redouble la féminité, car à la corde, les femmes savent substituer les parures dont elles se couvrent et qui sont autant d’emblèmes de leur sexe.
Il est donc légitime de se demander s’il existe un lien entre le suicide et la sexuation (le fait d’être un homme ou une femme).
Freud semble dans un premier temps, donner une valeur sexuelle aux moyens par lesquels on se suicide. Celui qui se pend «devient quelque chose qui pend de toute sa longueur», dit-il. Mais, s’il est possible d’en tirer une typologie sexuelle, celle-ci ne paraît pas forcément obéir à une loi universelle.

Sexe, savoir et pouvoir, 13ème colloque de l’ALEPH, samedi 21 janvier 2012

Avenue Willy Brandt,59000 Lille
Plan d’accès

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Le sexe, le savoir et le pouvoir s’enchevêtrent inextricablement. La science et la psychanalyse tentent, chacune à sa manière, de démêler cet écheveau où tous s’embrouillent. Ce qui noue ces trois termes, ce sont d’abord le langage et l’écriture.

Le savoir s’appuie sur le langage et l’écriture mathématique a été le médium principal du triomphe de la science moderne. Il n’y aurait ni informatique ni biologie sans les langages formels et leurs « petites lettres ».

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