Il est prouvé que la psychanalyse est un traitement efficace à long-terme.
L’étude de Brett D. Thombs et de ses collaborateurs, du département de psychiatrie de l’université Mc Gill de Montreal, Quebec, Canada, a porté sur l’efficacité de la psychanalyse (psychothérapie psychodynamique à long-terme). Cette étude est publiée dans le prestigieux journal américain de médecine (JAMA).
Il s’agit d’une méta-analyse, c’est-à-dire de l’analyse des résultats de plusieurs autres études qui sont comparées entre elles. A propos de patients souffrant de troubles complexes comme des troubles de la personnalité, ou des troubles dépressifs et anxieux.
Les résultats de cette étude montrent la supériorité de la psychanalyse aux psychothérapies courtes (c’est-à-dire les thérapies comportementales).
La conclusion de cette étude est claire et nette : « Il est évident que les psychothérapies psychodynamiques à long-terme sont un traitement efficace pour des troubles mentaux complexes » (« There is evidence that long-term psychodynamic psychothérapy is an effective treatment for complex mental disorders »).
Référence Brett D. Thombs, Marielle Bassel, Lisa R. Jewett, « Analyzing Effectiveness of Long-term Psychodynamic Psychotherapy », JAMA, 2009, 301(9), 930
Extrait de l’article : http://jama.ama-assn.org/content/301/9/930.1.extract
Récapitulons :
- les TCC sont moins efficaces et plus coûteuses que la psychanalyse: https://efleury.fr/les-tcc-sont-inefficaces-et-coteuses/
- la psychanalyse a des résultats supérieurs aux thérapies courtes https://efleury.fr/superiorite-de-la-psychanalyse-sur-les-psychotherapies-courtes/
- les effets de la psychanalyse sont durables : https://efleury.fr/la-psychanalyse-apporte-des-bienfaits-durables/
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Analyzing Effectiveness of Long-term Psychodynamic Psychotherapy
Brett D. Thombs, PhD, brett.thombs@mcgill.ca;
Marielle Bassel, BA;
Lisa R. Jewett, BA, Department of Psychiatry, McGill University, Montreal, Quebec, Canada
To the Editor: Drs Leichsenring and Rabung1 reported that long-term psychodynamic psychotherapy (LTPP) is more effective than shorter forms of psychotherapy for complex mental disorders based on a between-group effect size of 1.8 from 7 comparative trials that they meta-analyzed. The authors did not indicate that they were concerned about this and other surprisingly large effect sizes they reported.
Between-group effect sizes can be presented as group differences in terms of standard deviations or as point biserial correlations between group (eg, LTPP vs shorter-term therapies) and treatment effect. They are equivalent and convertible using a formula or tables.2 The authors, however, apparently erroneously calculated within-group pre-post effect sizes and point biserial correlations between group and within-group effect sizes, which is altogether different. It seems that they converted these correlations between group and within-group pre-post effect sizes to produce deviation-based effect sizes that do not appear reasonable.