TDAH : sans preuve ? Alors, il n’y a pas de question !

Voilà ce que nous dit la « science » à laquelle Franck Ramus adhère : s’il n’y a pas d’étude sur telle ou telle question, il n’y a pas « d’évidence », de preuve. Et sans preuve, la question ne se pose pas, elle n’existe pas.

Franck Ramus est très amusant (1), il commence par nier les arguments de ses interlocuteurs (2) pour finir par affirmer ce que ses interlocuteurs dénonçaient…. Continuer la lecture de « TDAH : sans preuve ? Alors, il n’y a pas de question ! »

L’ABA est cher et il ne fait pas mieux que d’autres !

29 structures expérimentales d’accompagnement des enfants autistes par la méthode ABA ont crée il y a quelques années. La validité scientifique de ces institutions est contestée et critiquée. Si bien que leur évaluation est proposée dans le plan autisme 2008-2010. Une évaluation, portant sur 578 enfants a été publiée par la Caisse Nationale de Solidarité pour l’Autonomie (CNSA) en février 2015. La question est de savoir si « le surcoût du fonctionnement » de ces structures ABA expérimentale est justifié par de meilleurs résultats ? Continuer la lecture de « L’ABA est cher et il ne fait pas mieux que d’autres ! »

L’actualité des recherches sur l’autisme

L’Université de Rennes 2, présente son colloque sur l’actualité des recherches sur l’autisme.

L’affinity thérapy souligne l’importance de la psychogenèse dans l’autisme, comme l’explique Mme Myriam Perrin, responsable scientifique du colloque, maître de conférences en psychopathologie à Rennes 2 et responsable du GRA : « l’autisme est un fonctionnement spécifique de penser. Une façon singulière d’être au monde ». Continuer la lecture de « L’actualité des recherches sur l’autisme »

Préface de Sigmund Freud à « Jeunes en souffrance » de August Aichhorn

«  Le travail éducatif est une discipline sui generis, qui ne doit pas être confondue avec l’approche psychanalytique, ni remplacée par elle », précise Freud dans la préface à l’ouvrage de Aichhorn sur l’éducation spécialisée.


Jeunes en souffrance

Psychanalyse et éducation spécialisée. Par August Aichhorn. Préface de Sigmund Freud. Traduit de l’allemand par Marc Géraud (Ouvrage disponible à cette adresse : http://psycha.ru/fr/aichhorn/1925/jeunes_souffrance.html)

Par Sigmund Freud

De toutes les applications de la psychanalyse, aucune n’a suscité autant d’intérêt, éveillé autant d’espoir et, par conséquent, attiré autant de collaborateurs compétents, que son application à la théorie et à la pratique de l’éducation des enfants. Continuer la lecture de « Préface de Sigmund Freud à « Jeunes en souffrance » de August Aichhorn »

Fantasmes et tueries…

Quel enfant, parmi ceux que nous recevons en consultation, n’a pas évoqué les attentats des frères Kouachi et de Coulibaly ?
D’une façon ou d’une autre, les enfants en parlent ou y pensent. Mais, certains de ces enfants nous en disent un peu plus.

Ethan qui a six ans, me raconte ces attentats à sa façon : « Alors, Chérif voulait tuer tout le monde. Mais, ses copains pouvaient venir avec lui car ils n’avaient pas d’armes.

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« Deux mensonges d’enfant », par S. Freud (1913)

Le texte de S. Freud, figurant ci-dessous, est publié dans Névrose, psychose et perversion, Paris, PUF, 1988 (texte traduit par D. Berger et J. Laplanche)


« Il est naturel que les enfants mentent lorsque ce faisant ils imitent les mensonges des adultes. Mais un certain nombre de mensonges d’enfants bien élevés ont une signification particulière; ils devraient faire réfléchir les éducateurs au lieu de les exaspérer. Ils se produisent sous l’influence de motifs amoureux d’une force extrême et deviennent néfastes lorsqu’ils provoquent un malentendu entre l’enfant et la personne qu’il aime. Continuer la lecture de « « Deux mensonges d’enfant », par S. Freud (1913) »

Le roman familial des névrosés par Sigmund Freud

(1909) [1]

Que l’individu au cours de sa croissance se détache de l’autorité de ses parents, c’est un des effets les plus nécessaires mais aussi les plus douloureux du développement. Il est tout à fait nécessaire que ce détachement s’accomplisse et l’on peut admettre que chaque être humain ayant évolué normalement l’a, dans une certaine mesure, réalisé. En vérité, le progrès de la société repose d’une façon générale sur cette opposition des deux générations. D’un autre côté, il est une classe de névrosés dont on peut reconnaître que l’état est conditionné par le fait qu’ils ont échoué dans cette tâche. Continuer la lecture de « Le roman familial des névrosés par Sigmund Freud »